Une fois que nous avons pris conscience que le système économique et la société dans lesquels nous vivons ne nous emmènent pas dans une direction qui nous convienne, il faut se poser la questions de savoir où nous voulons aller.

Nous sommes de plus en plus nombreux aujourd’hui à dénoncer les dérives et défauts de notre monde. L’épuisement des ressources naturelles, la surconsommation, la pollution, la disparition de la biodiversité, l’accélération de nos modes de vie … en sont quelques exemples. Nous agissons parfois en réaction, en se disant que c’était mieux avant. Moins pollué, moins cher, moins stressant. Cependant nous savons que quelque soit l’envergure et la rapidité de notre changement il est déjà trop tard pour espérer vivre dans le monde que nous avions connu enfants. Le réchauffement climatique par exemple ne sera pour les plus optimistes que limité mais jamais annulé.

Si nous faisons le deuil de cet ancien monde, nous devons réfléchir et imager le monde du futur, le monde d’après. Nous savons ce que nous ne voulons plus mais avons-nous réfléchi à ce que nous souhaitons. Je dirais même à ce que nous désirons. De quel futur rêvons-nous ? Il est intéressant de faire l’exercice et de poser nos idées sur le papier. Ainsi nous définissons un objectif qui nous motive et nous aide à avancer en nous donnant un cap. Il n’est d’ailleurs pas forcément le même pour tout le monde.

Il est plus motivant de se battre pour ce que nous désirons plutôt que contre ce que nous rejetons.

Ce thème est notamment développé dans le livre de Mathieu Baudin : Dites à l’avenir que nous arrivons

Mathieu Baudin est directeur de l’Institut des Futurs souhaitables (IFs). https://www.futurs-souhaitables.org/.